Histoire de notre fédération
Dans les années 1960 et au début des années 1970, les arts martiaux japonais sont devenus très populaires en Belgique. A cette époque, le monde entier découvrait également les arts martiaux Chinois, c.à.d. le kungfu grâce aux films Hong Kong et à la série télévisée Kung Fu avec David Carradine, qui remportait un énorme succès. Mais la Chine était encore un pays fermé et il n'y avait pratiquement aucune possibilité d'apprendre cet art martial.
À la fin des années 1970, il y avait quelques professeurs en Belgique et, en 1978, la Fédération belge de wushu (BWUF) a été officiellement constituée en tant qu'ASBL de droit belge. M. José Polet, un homme d'affaires belge, a été l'une des figures de proue de la BWUF au cours de la première décennie de son existence. Il était soutenu par quelques autres jeunes adeptes enthousiastes de cet art chinois, M. Patrick Van Campenhout, M. Jean-Pierre Van den Broeck, M. Hamid Abroudi, M. Roland Quenon et M. Marc Heyvaert, entre autres, qui, jusqu'à ce jour, continuent d'être au centre de la BWUF.
La fédération belge a été l'une des premières fédérations de wushu sur le continent européen et, peu après sa fondation, les Belges ont noué des contacts avec d'autres pays européens, ce qui a permis d'organiser le premier championnat européen de wushu à Bruxelles en 1986. La BWUF a également joué un rôle de premier plan dans la création de la Fédération européenne de wushu et a joué un rôle essentiel dans le fonctionnement quotidien de cette organisation au cours de ses premières années d'existence. Pendant de nombreuses années, les fonctions importantes de trésorier, de secrétaire général et de vice-président ont été assumées par des Belges.
La Belgique est un pays composé de 3 communautés selon leur langue maternelle, le néerlandais, le français ou l'allemand. Le sport n'est pas une compétence nationale, chaque communauté a sa propre politique en matière de sport. Il est vite apparu que dans ce contexte, la BWUF ne pouvait pas fonctionner comme une fédération nationale regroupant directement les clubs de wushu, les professeurs et les athlètes. C'est pourquoi deux fédérations régionales ont été créées, la « Vlaamse Wushu Federatie » pour la Flandre et les clubs néerlandophones de Bruxelles et la « Fédération Francophone de Wushu » pour la Wallonie et les clubs francophones de Bruxelles. La communauté germanophone en Belgique est très petite, ne comprenant que 9 villes, et il n'y a pas d'organisation distincte active dans cette région.